L’anatomie des poissons
L’anatomie des poissons
L’anatomie des poissons fait partie de la famille des vertébrés avec un crâne et une colonne vertébrale. De là, des développements latéraux formant les arêtes.
Les nageoires qu’ils possèdent et en particulier ses nageoires impaires lui permettent de nager et trouver son équilibre.
La peau du poisson enveloppée d’un mucus visqueux lui accorde une régulation aqueuse, une protection contre les pathogènes et un glissement au sein de son environnement.
Pour la propulsion du poisson, un autre élément de son corps, les muscles qui n’ont pas de tendons pour les relier au squelette et qui sont composés d’une masse musculaire en filets.
Bien évidemment en rédigeant un article sur l’anatomie des poissons, nous ne pouvons passer à coté des écailles même si certains n’en possèdent pas.
Ces écailles croissent par adjonction de couches concentriques. Elles sont recouvertes d’un tégument transparent et lisse augmentant leur caractère hydrodynamique. Elles sont disposées de façon à se recouvrir partiellement, dans la direction allant de la tête à la queue de l’animal. Cette disposition permet de réduire la traînée de l’animal lors de la nage.
Le système nerveux est composé d’un cerveau, un cervelet, un bulbe rachidien, une moelle épinière et des nerfs. Les poissons présentent des masses globuleuses qui sont des centres olfactifs et visuels. Leur bulbe rachidien est développé grâce à l’organe spécial de la ligne latérale. Cependant il est impossible pour eux de faire des analogies entre leurs sensations et leurs réactions.
Le système cardiovasculaire est fondé sur les branchies généralement même si certaines espèces ont une respiration aérienne avec un organe similaire aux poumons. Le cœur pompe le sang vers les branchies. Le sang est alors aéré dans les branchies : le poisson avale l’eau, les branchies captent l’oxygène de l’eau et l’envoient vers le sang. L’eau traverse les branchies et ressort. Pour respirer, le poisson va fermer alternativement sa bouche et ses opercules. Le courant d’eau produit va irriguer ses branchies. Le sang fixe l’oxygène à travers la fine paroi des branchies et libère le gaz carbonique.
Le système digestif est quant à lui concentré dans la cavité abdominale. La bouche du poisson ne sert qu’à avaler car il n’y a pas de glandes salivaires. En arrière des branchies, le tube débute par l’œsophage qui s’évase en estomac pourvu de cœcums pyloriques. L’intestin est replié et débouche à l’anus situé en avant de la nageoire anale. Le foie est volumineux. Le pancréas est diffus.
Enfin, beaucoup des poissons vivant en pleine eau disposent d’un organe particulier qui leur permet de flotter sans effort dans la colonne d’eau : la vessie natatoire. Cet organe est une poche de gaz que le poissons développe et qui va grandir pendant sa croissance. Le gaz dans la poche va se compresser/décompresser au gré des variations de pression et de la profondeur du poissons sous l’eau. Ceci donne au poisson une flottabilité neutre lui évitant de couler. Les poissons ne disposant pas de cet organe doivent nager pour se maintenir à une profondeur fixe ou bien se poser sur un support.