Grande barrière de corail

Cultiver du zooplancton chargé en probiotiques pour sauver la Grande Barrière de Corail

Une lueur d’espoir pour la sauvegarde de la Grande Barrière de Corail

Alors que la grande barrière de corail vient de connaître son troisième blanchissement de masse en cinq ans seulement, la science de son côté, met tous ses efforts dans la recherche de solutions permettant la sauvegarde de cette merveille naturelle. En février, la température de l’eau a connu ses valeurs les plus hautes de l’histoire d’Australie, ce qui a contribué à la mort prématurée de nombreux coraux.

L’année 2020 a été marqué par la crise sanitaire du Covid-19 ainsi que les effroyables incendies en Australie qui ont largement éclipsé l’urgence climatique et ses conséquences sur les coraux.

Pourtant, des gens continuent chaque jour d’œuvrer dans le silence pour la préservation de ces écosystèmes récifaux fragilisés et ignorés du plus grand nombre.

Aujourd’hui nous parlons d’avancées scientifiques inédites mais non utopiques, donnant une lueur d’espoir à la survie de la Grande Barrière de Corail.

En effet, une équipe de scientifiques australiens, anglais, américains et brésiliens a eu l’idée d’administrer à des coraux cultivés en laboratoire, une dose de bactéries probiotiques, dans le but d’augmenter leur taux de survie.

Comment ont-ils procédé ?

Les chercheurs ont cultivé des probiotiques à l’intérieur du zooplancton avant de le donner à manger aux coraux. Il s’agit donc d’une méthode d’administration douce, et non invasive pour les coraux, comme si on souhaitait les vacciner contre le blanchissement.

Quels sont les résultats ?

L’expérience fut un réel succès, suite à l’ingestion des probiotiques, les coraux se sont montrés beaucoup plus résistants, en meilleure santé, épanouis, avec une capacité de survie nettement supérieure.

Cette nouvelle est un espoir non négligeable pour la survie de la Grande Barrière de Corail qui vient de connaître son 3ème blanchissement massif. L’Australie mise également sur les avancées scientifiques pour limiter les pertes économiques majeures qu’engendre la disparition des coraux. En effet, la Grande Barrière de Corail rapporte 5,4 milliards de dollars chaque année et contribue à l’emploie d’environ 69 000 personnes.

En tant qu’aquariophiles, nous souhaitions faire part d’actualités plus positives afin de redonner un sourire sincère à nos lecteurs, des solutions existent et voient le jour petit à petit. Cependant, nous le savons tous, la seule solution efficace pouvant être viable sur le long terme réside au fond de chacun de nous. Si nous changeons nos comportements de consommation, si nous informons nos proches, si nous protégeons l’environnement comme la Barrière de Corail nous protège, nous aurons enfin un espoir véritable qui nous permettra d’affirmer la survie des coraux à travers le monde.

 

Article écrit par Cassandre Vareilles

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