La grenouille : modèle de recherche depuis des années

Pour développer des traitements et mieux comprendre des maladies, l’utilisation des animaux comme modèle de recherche est souvent répandue.

Outre les questions d’éthique sur les animaux utilisés à des fins de recherches, plusieurs espèces sont reconnues dans le domaine.
Dans un précédent article, nous avions démontré les spécificités du poisson zèbre dans la recherche. C’est pourquoi, Planktovie est acteur de leur développement en apportant une qualité et une facilité de nourrissage depuis maintenant 5 ans.

Un modèle de recherche vivant permet de comprendre et d’appréhender l’anatomie et le fonctionnement d’un vivant.
Souvent encadrée par des protocoles stricts, la recherche s’assure quotidiennement des traitements qu’elle fabrique. C’est le cas de l’insuline sur des chiens diabétiques ou encore des traitements contre le sida sur le singe…

Un autre modèle largement utilisé dans les laboratoires c’est la grenouille spécifiquement le xénope. Cet amphibien est caractérisé par des pattes postérieures musclées avec une large palmure et des griffes sur l’extrémité des trois doigts internes.
Apprécié pour leur capacité de nageurs, il remonte à la surface seulement pour respirer. Cette faculté est très utile pour l’élevage qui peut s’effectuer en aquarium.
Dans les années 30, ils sont utilisés pour des tests de grossesse en injectant de l’urine de femme dans les ovaires d’un xénope femelle. La ponte survenait en général 24h après l’injection.

Dans une étude menée en 2009, Wheeler et Brändli ont comparé les avantages et les inconvénients de six principaux organismes modèles utilisés en biologie permettant la compréhension des mécanismes moléculaires fondamentaux du vivant : le nématode (Caenorhabditis elegans), la drosophile (Drosophilia spp.), le poisson-zèbre (Danio rerio), le xénope (Xenopus spp.), la poule (Gallus gallus) et la souris (Mus musculus).
Cette étude a démontré que les xénopes représentaient un excellent modèle de prédiction de la biologie humaine pour combler le fossé entre les essais in vitro et les essais précliniques sur mammifères dans la recherche biomédicale. Ceci s’explique par la facilité de leur manipulation, le coût des embryons, leur génome connu, la possibilité de faire des études génétiques et le fait qu’ils partagent une longue histoire évolutive avec les mammifères.

 

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